
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
(12,49-53)
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Je suis venu apporter un feu sur la terre,
et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême,
et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu
mettre la paix sur la terre ?
Non, je vous le dis,
mais bien plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées :
trois contre deux et deux contre trois ;
ils se diviseront :
le père contre le fils
et le fils contre le père,
la mère contre la fille
et la fille contre la mère,
la belle-mère contre la belle-fille
et la belle-fille contre la belle-mère. »
Commentaire de la parole
Sur Jésus, que d’avis ! Serait-t-il Jean Baptiste ? Elie ? Jérémie, l’ancien
prophète contestataire et contesté ? Jésus, une personnalité hors du
commun, a marqué l’histoire du monde d’une manière exceptionnelle.
Mais de plus en plus, le nom de Jésus n’évoque plus rien, et beaucoup de
gens n’ont jamais entendu parler de lui.
Qui est-il pour nous ? Les disciples ont un silence gêné pour répondre à
cette question. Heureusement, il y a Pierre toujours très spontané : « Tu es
le Messie, le Fils du Dieu vivant. » Cette réponse de Pierre, quarante années
après les faits, est celle de la communauté chrétienne depuis la Pentecôte.
Pierre ne voyait pas si loin quand il répondait à Jésus. La grâce divine l’a
aidé ! Aussi, il a été marqué par des expériences fortes : la multiplication
des pains, la tempête apaisée, les guérisons, etc.
Notre vraie réponse n’est pas de réciter du catéchisme. C’est sa place dans
notre vie qui est le plus important. Est-il vraiment au centre de tout ce qui
est important pour nous ? Est-il notre chemin, notre vérité et notre vie ?
Oui, il y a des témoignages de gens dont la vie a été bouleversée par une
rencontre avec lui, et ont découvert son amour qui dépasse tout ce qu’ils
auraient pu imaginer. C’est cet amour que nous sommes appelés à
témoigner, dans son chantier. Alors, sans peur, nous pouvons croire à
l’avenir de l’Église et à l’avenir de l’homme aimé de Dieu.
Valentin Malundama, ptre