4e dimanche de l’Avent C

Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc
(1,39-45)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
    Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
    Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
    et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
    D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
    Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
    Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Parole ici

– Acclamons la Parole de Dieu.

Avec Marie, donner le Sauveur

Après avoir dit « oui » au projet de Dieu lors de l’Annonciation, Marie porte en elle le Sauveur du monde. Son cœur a cru au Dieu de l’impossible. Porteuse de Celui qui porte tout, Marie ne peut pas garder cela pour elle. Elle «se met en route avec empressement » pour aller visiter sa cousine Élisabeth qui, dans sa vieillesse, a conçu un fils.

Entrant dans la maison de Zacharie, Marie est accueillie par le couple enfermé dans un mutisme : Zacharie est réduit au silence car il a douté de la parole de l’ange qui lui annonçait la naissance de Jean-Baptiste. Cependant, à la salutation de Marie, Élisabeth brise le silence en laissant éclater sa joie.

« Le cœur en hâte, le pas pressé » de Marie, comme le chante Richard Vidal, nous interpellent et nous invitent à « aller sans peur vers l’inconnu». Combien de nos sœurs et de nos frères en humanité sont enfermés dans le silence et la solitude, coincés dans une difficulté à croire, blessés par les circonstances de la vie.

Nous sommes à quelques heures de Noël, jour où Dieu vient renaître dans chacun de nos cœurs. Il nous appartient maintenant de Le porter au monde comme l’a fait Marie, sa mère et notre Mère dans la foi, de l’annoncer, Lui notre « ESPÉRANCE à accueillir pour fleurir l’aujourd’hui » de toute personne particulièrement celles qui sont enfermées dans quelques situations que ce soit.

À l’exemple de Marie, croyons avec le cœur et demandons-lui de nous apprendre comment donner le Christ au monde.

Sœur Thérèse Bourque

Gérard Leblanc d p