23e dimanche ordinaire B

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc
(7,21-37)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus quitta le territoire de Tyr ; 
passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée 
et alla en plein territoire de la Décapole. 
Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler, 
et supplient Jésus de poser la main sur lui. 
 Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, 
lui mit les doigts dans les oreilles, 
et, avec sa salive, lui toucha la langue. 
 Puis, les yeux levés au ciel, 
il soupira et lui dit : 
« Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » 
 Ses oreilles s’ouvrirent ; 
sa langue se délia, 
et il parlait correctement. 
 Alors Jésus leur ordonna 
de n’en rien dire à personne ; 
mais plus il leur donnait cet ordre, 
plus ceux-ci le proclamaient. 
Extrêmement frappés, ils disaient : 
« Il a bien fait toutes choses : 
il fait entendre les sourds et parler les muets. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Commentaire de la parole

Ouvrons-nous !

Dans ce récit évangélique, saint Marc raconte que Jésus se trouve en territoire païen à l’extérieur du monde religieux auquel il appartient. Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler Ils  supplient Jésus de poser la main sur lui. Alors, Jésus l’amène à l’écart, lui touche d’abord les oreilles, puis avec sa salive il lui touche la langue. Après avoir levé les yeux au ciel, il dit à la personne handicapée, et non à ses oreilles et à sa bouche : «Effata»», c’est-à-dire : «Ouvre–toi».

C’est à moi, c’est à toi que Jésus dit : «Ouvre-toi». C’est comme s’il disait : «Écoute, il ne suffit pas d’entendre des mots, il faut aussi écouter avec son cœur. Il ne suffit pas de dire des mots, de parler, il faut aussi communiquer». «Ouvre-toi», ouvre ton être pour partager la Bonne Nouvelle de l’amour inconditionnel de Jésus.

Des gens autour de nous sont malades ou victimes de violence, de rejet ou vivent dans la pauvreté. D’autres, d’origine étrangère, éprouvent des difficultés de communication et d’adaptation. Trop souvent, nous sommes sourds à leurs souffrances, à leurs aspirations. Nous ouvrir, ce serait faire preuve de sensibilité, d’empathie et de tendresse à leur égard en entendant leurs cris et en trouvant les mots pour les accueillir et les réconforter.

Laissons-nous recréer de l’intérieur par le Seigneur qui sait nous proposer un mode de vie au goût de l’évangile!

Thérèse Bourque, sscm